14ème édition de la campagne mondiale 16 jours d'activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles au Cameroun: 25 novembre 2020 - 10 décembre 2020

Thème

« Orangez le monde : mobiliser les facteurs nécessaires pour lutter contre les conséquences socio-économiques de la COVID-19 sur les femmes et les filles ».

Comme partout dans le monde, la campagne 2020 des ‘’16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes’’ a démarré au Cameroun ce 14 novembre 2020 sous le thème « Orangez le monde : mobiliser les facteurs nécessaires pour lutter contre les conséquences socio-économiques de la COVID-19 sur les femmes et les filles ».

Dans un monde où les femmes et les filles continuent de souffrir au quotidien du viol, de la violence et des abus sexuels, tant en temps de paix que de guerre, cette campagne de prévention et de l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles qui commence de pair avec la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, pour s’achever le 10 décembre, date à laquelle est célébrée la Journée des droits de l’homme, a pour objectif de faire entendre les voix des victimes et des activistes pour briser à jamais le mur du silence.

A cet égard, le Cabinet Multipolaire s’engage résolument dans une dynamique d’action pour mettre fin aux violences faites aux femmes. Nous préconisons la prise de mesures à l’échelle nationale pour sensibiliser, encourager les efforts de plaidoyer et partager les connaissances et les innovations.

Objectif Général

Contribuer à la réduction des violences faites aux femmes au Cameroun par une plus grande implication des hommes en tant que partenaire dans une relation fondée sur le respect mutuel, la confiance et l’engagement en renforçant le disposiatif institutionnel, juridique, financier, organisationnel et opérationnel de lutte contre les conséquences socioéconomiques de la covid-19 sur les femmes et les filles.

Objectifs Spécifiques

  1. Sensibiliser les familles sur le respect des mesures barrières ;
  2. Mobiliser les fonds pour venir en appui aux familles vulnérables plus touchées par la pandémie ;
  3. Sensibiliser les communautés sur la lutte contre les violences faites aux femmes et filles durant la pandémie de la COVID-19.
  4. Renforcer les activités de conseil/orientation, d’écoute, d’aide, d’accompagnement et de prise en charge des survivantes ;
  5. Collecter les statistiques genrées sur les violences domestiques ;
  6. Promouvoir l’inclusion sociale de la femme comme facteur de construction d’une société d’égalité, de paix et de solidarité ;
  7. Lutter contre les violences faites aux femmes par un engagement collectif pour une société respectueuse de la dignité et des droits de la femme ;
  8. Intensifier le plaidoyer en vue de l’éradication des violences basées sur le genre ;
  9. Vulgariser les instruments juridiques de promotion et de protection des droits de la femme ;
  10. Engager les hommes, les femmes, la société civile, le secteur privé et tous les acteurs à mener des actions visant à lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles.

Cette mission exigeait également une participation active et une appropriation par les acteurs clés intervenant dans le domaine la protection de l’enfant. En effet, il était essentiel que les principaux acteurs nationaux se reconnaissent dans les analyses et les conclusions de ce travail, ainsi que dans le document final produit. Aussi devaient-ils s’impliquer activement à son élaboration et fournir les inputs nécessaires à sa consolidation. En conformité avec les termes de référence de la mission, le Cabinet MULTIPOLAIRE Sarl a élaboré un rapport provisoire de l’étude prenant en compte les données issues de l’analyse documentaire et des consultations avec les acteurs clés.

C’est dans l’optique d’améliorer la qualité dudit rapport qu’il s’est tenu à Yaoundé le 24 septembre 2020, l’atelier d’appropriation, d’enrichissement et de validation des résultats de l’étude.  L’atelier a regroupé une vingtaine de participants issus des administrations publiques (MINAS, MINJUSTICE, MINEDUB, MINSANTE, MINEFOP, MINJEC, MINFI, MINEPAT, MINDDEVEL, MINPROFF, MINMAP), des partenaires techniques et financiers (UNICEF), ainsi que des organisations de la société civile (SOS VILLAGE D’ENFANTS). Il aura permis de recueillir les observations, enrichissements et amendements des acteurs de protection de l’enfant sur le rapport provisoire de l’étude, de même que des suggestions et recommandations pour la finalisation dudit rapport.

Les participants à cet important atelier présidé par Monsieur le Directeur de la Protection Sociale de l’Enfance, représentant Madame le Ministre des Affaires Sociales empêchée a validé les orientations de modernisation proposées en trois axes à savoir :

  1. Modernisation des aspects institutionnels, managériaux et stratégiques, en partant de la modernisation du cadre juridique de l’ICEM, passant par la dotation de l’ICEM en ressources humaines de compétences appropriées, avec un plan de renforcement des capacités ;
  2. Modernisation de la ligne pédagogique et de l’approche d’accompagnement des pensionnaires, avec 5 phases (accueil et sécurisation ; élaboration du diagnostic ; traitement ; préparation de la postcure ; mise en œuvre de la postcure), incluant le développement d’outils pédagogiques modernes, dans des ateliers fonctionnels de pointe;
  3. Modernisation des aspects infrastructurels et notamment des aménagements sportifs, la rénovation et la réhabilitation de bâtiments, la construction et l’équipement d’un immeuble fleuron de la modernisation, pour abriter une bibliothèque/centre multimédia, une salle réunion, des logements d’astreinte et des dortoirs pour filles.

CABINET D’ETUDES, FORMATION ET FACILITATIONS

Contacts

Multipolaire ©2020. Tous droits réservés.

Design and Concept by Building Cluster Compagny